Articles pour 2012

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cf/x photo

Produire chaque jour de plus en plus d’images ne laisse pas forcément beaucoup de temps à leur consacrer pour les améliorer. Pourtant rares sont les photos qui ne nécessitent pas d’amélioration.

Autrefois, aux temps de la chimie argentique, chaque photo était développée puis tirée. Si on voulait voir le résultat le plus directement de sa production, il fallait savoir lire un négatif ou, plus intéressant, utiliser un film inversible, c’est à dire travailler en diapositives. Sinon, la pochette revenant du labo contenait un résultat amélioré. Et, à moins de faire soi-même ses développements et tirages, on n’avait pas la main sur ces améliorations.

On rencontrait alors de nombreux photographes amateurs qui refusaient certaines techniques sous couvert d’une inexpliquée pureté alors même que leurs images revenaient d’un laboratoire dont ils ignoraient tout du travail et des traitements pensant naïvement qu’ils avaient sous les yeux le résultat de leur seule technique. Avec le numérique, on rencontre une nouvelle génération de puristes qui voudraient faire du brut de capteur le Graal absolu et nous montrent une production toute chaude sortie du moule et pas mise en valeur. La capacité à voir le résultat immédiatement fait oublier que la phase du développement existe toujours même si la majorité des chasseurs d’images se contente de ce que contient leur carte mémoire en l’état alors qu’il n’a jamais été aussi facile et peu onéreux de les traiter.

Je présente généralement ma démarche comme puriste. C’est à dire que j’essaie de tirer de mes images l’émotion pure telle que je l’ai ressentie au moment de la prise de vue. Et je dois avouer que l’appareil photo est rarement en mesure d’enregistrer cet instant tel quel sans que j’aie à reprendre l’image une fois revenu à la maison. La quête de la pureté peut donc exiger le post-traitement, donc l’amélioration. CQFD. Lire la suite…

Firmware 1.12 pour le K-5

Bon, tout ce qui est signalé, c’est que ça corrige un problème subtil quand on utilise le K-5 avec son GPS accessoire pour des photos du ciel nocturne. Et sans doute tout un tas de petites choses non documentées.

http://www.pentax.fr/fr/reflex-numeriques/telechargement/pentax-k5.html

Pentax K-5 & flash Metz Mecablitz 32 MZ-3

Quand on est un vieux photographe ou un débutant désargenté, on peut se retrouver avec un boîtier flambant neuf et toute une batterie d’accessoires hors d’âge récupérés au fond du fourre-tout au sur un site de vente en occasion.

Si en matière d’objectif il est prudent de ne retenir que le haut du panier des cailloux mis sur le marché à l’époque de l’argentique, côté lumière d’appoint et spécialement flash, il n’y a que rarement des problèmes à recycler un ancien matériel. Après tout, les flashes ne font jamais qu’apporter de la lumière à la scène et la lumière n’a pas changé de technologie depuis son invention.

Bien entendu, les équipements récents exhibent des performances et parfois des fonctionnalités sans comparaison avec les matériels plus anciens. Notamment, l’intégration avec les circuits de mesure matricielle du boîtier, la communication avancée avec ce dernier et la possibilité, pour certains d’entre eux, de les faire évoluer par mise à jour du firmware sont des atouts et des arguments qui, il faut bien l’avouer, donnent envie de se procurer ces petites merveilles.

Les automatismes dont on profite alors permettent de se concentrer sur l’événement sans se préoccuper plus que ça de l’éclairement. Mais en même temps, à laisser ainsi le matériel prendre en charge une très grande partie des paramètres qui vont faire l’image, il y a quelque chose qui va à rebrousse-poil de « l’expert » à qui on a vendu toute cette panoplie. Et on passe à côté de tout un champ d’étude et de connaissance qui peut pourtant motiver l’amateur soucieux d’apprendre et de comprendre.

Si ce qui suit s’appuie sur le Pentax K-5 et le pas tout jeune flash Metz Mecablitz 32 MZ-3 muni de son sabot d’adaptation SCA 3701, le lecteur équipé de matériels d’autres marques pourra trouver matière à réflexion et même transposer cette situation à son propre environnement. Ne serait-ce que parce que le 32 MZ-3, tout comme nombre d’autres modèles de la marque, est adaptable a bien d’autres marques en changeant simplement le sabot. Mais même sans ça, la plupart des conclusions sont applicables à n’importe que boîtier numérique et n’importe quel flash. Lire la suite…