Catégorie « Technique »

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Pentax K-5 & flash Metz Mecablitz 32 MZ-3

Quand on est un vieux photographe ou un débutant désargenté, on peut se retrouver avec un boîtier flambant neuf et toute une batterie d’accessoires hors d’âge récupérés au fond du fourre-tout au sur un site de vente en occasion.

Si en matière d’objectif il est prudent de ne retenir que le haut du panier des cailloux mis sur le marché à l’époque de l’argentique, côté lumière d’appoint et spécialement flash, il n’y a que rarement des problèmes à recycler un ancien matériel. Après tout, les flashes ne font jamais qu’apporter de la lumière à la scène et la lumière n’a pas changé de technologie depuis son invention.

Bien entendu, les équipements récents exhibent des performances et parfois des fonctionnalités sans comparaison avec les matériels plus anciens. Notamment, l’intégration avec les circuits de mesure matricielle du boîtier, la communication avancée avec ce dernier et la possibilité, pour certains d’entre eux, de les faire évoluer par mise à jour du firmware sont des atouts et des arguments qui, il faut bien l’avouer, donnent envie de se procurer ces petites merveilles.

Les automatismes dont on profite alors permettent de se concentrer sur l’événement sans se préoccuper plus que ça de l’éclairement. Mais en même temps, à laisser ainsi le matériel prendre en charge une très grande partie des paramètres qui vont faire l’image, il y a quelque chose qui va à rebrousse-poil de « l’expert » à qui on a vendu toute cette panoplie. Et on passe à côté de tout un champ d’étude et de connaissance qui peut pourtant motiver l’amateur soucieux d’apprendre et de comprendre.

Si ce qui suit s’appuie sur le Pentax K-5 et le pas tout jeune flash Metz Mecablitz 32 MZ-3 muni de son sabot d’adaptation SCA 3701, le lecteur équipé de matériels d’autres marques pourra trouver matière à réflexion et même transposer cette situation à son propre environnement. Ne serait-ce que parce que le 32 MZ-3, tout comme nombre d’autres modèles de la marque, est adaptable a bien d’autres marques en changeant simplement le sabot. Mais même sans ça, la plupart des conclusions sont applicables à n’importe que boîtier numérique et n’importe quel flash. Lire la suite…

Réduction du bruit du capteur

Prenez votre K10D chéri, tournez la bague de sélection des modes sur Tv, réglez le temps d’obturation sur 30″ et déclenchez. L’appareil effectue une pose longue. Une fois l’image emmagasinée, vous constatez que le K10D ne vous rend pas la main immédiatement. En fait, il est indisponible encore 30 secondes avant d’afficher l’image. Essayez en pose B avec une durée de cinq minutes et vous constaterez que l’appareil reste indisponible cinq minutes supplémentaires après avoir libéré le rideau de fermeture.

La première fois, c’est déconcertant. On se demande ce qui se passe.

Allez dans la page Réglage perso et réglez Réduction du bruit sur Arrêt. Recommencez les tests ; vous constatez maintenant que le K10D est immédiatement opérationnel après avoir pris une photo, même en pose longue.

Le réducteur de bruit semble donc être ce mécanisme qui prend du temps à faire son boulot après chaque image. Mais pourquoi donc prend-il tant de temps ? Pourquoi prend-il d’autant plus de temps que la pose est longue ?

Avant d’aller plus loin, profitons de l’occasion pour rappeler un peu ce qu’est le bruit. Lire la suite…

Nettoyer les franges HDR

Si vous avez expérimenté les techniques HDR, vous aurez sans doute remarqué que les franges colorées dues aux aberrations chromatiques de l’objectif sont considérablement amplifiées. Jusque là, rien que de très normal puisque les techniques HDR visent à amplifier les détails, notamment en jouant sur le contraste local et sur la saturation. Le résultat, recherché, est de révéler des informations présentes mais peu visibles. Comme toute technique d’amplification, le bruit, c’est à dire l’information non désirée, est traitée comme le reste.

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Photo stéréoscopique

Image en reliefAvec le matériel numérique, la prise de vue en relief (ou plus précisément, stéréoscopique) obtenue en réalisant simultanément deux clichés depuis des positions légèrement décalées, est devenue bien plus facile. Plus facile à mettre en œuvre et plus facile à valider.

L’apport du numérique se situe essentiellement au niveau financier (en autorisant de nombreux essais à moindre coût) mais aussi au niveau du post-traitement en permettant de réaliser des assemblages facilement et bien plus précisément.

Pour le reste, le principe est le même quel que soit le support, argentique ou numérique, et les contraintes restent identiques. Pourtant, la souplesse du numérique permet d’envisager des fonctions dédiées à la photo en relief. Pentax, par exemple, a proposé à une époque, avec son Optio 330 GS (entre autres), un mode 3D très bien pensé et très efficace. Mais cette option n’est hélas pas disponible sur tous les modèles ni toutes les marques.

Revenons en détail sur le principe pour réaliser de bonnes images stéréoscopiques mais aussi pour comprendre les limites du principe. Lire la suite…

Puisque vous partez en voyage

Voyage et photo, photo et voyage. Ça va tellement bien ensemble. Quelques petites choses à ne pas oublier, quand même.

Les papiers du matériel : on ne m’a jamais embêté avec ça mais il paraît que ça peut servir. Une simple photocopie, bien entendu, factures et certificats de douane.

Pour le chargeur, vérifier le format des prises du pays de destination.

Pas besoin d’acheter une carte mémoire supplémentaire (à moins qu’elle soit vraiment petite) : ce serait bien un comble si on n’en trouvait sur place au besoin. Une batterie de rechange, par contre, ce n’est pas forcément une mauvaise idée.

Si on part longtemps et qu’on pense prendre beaucoup d’images (ça va tellement vite aujourd’hui), préférer le JPEG au RAW (reprogrammer par exemple aussi en conséquence le réglage USER si on l’utilise pour le HDR).

Un nettoyage complet avant et après n’est pas un luxe. Ça peut être l’occasion de faire ou faire faire une toilette au capteur, histoire de ne pas ramener une quantité d’images souillées par des taches.

Selon la destination, on veillera à ne pas trop se charger. De toutes façons, partir léger, c’est toujours mieux. Un zoom trans-standard fait généralement bien l’affaire. Et plutôt qu’un second objectif, emporter un compact en complément est souvent une option bien plus maligne.

Références

http://www.virusphoto.com/6495-le-guide-du-voyage-en-avion-avec-du-materiel-photo.html

Reflex ou compact ? K10D vs A30

Comparer reflex et compact peut sembler osé puisque ces deux types d’appareils se situent sur des créneaux totalement différents du marché.

Ce sont pourtant deux types d’appareils avec lesquels je sors sur le terrain et qui se complètent fort bien. Ceux que j’utilise, les Pentax K10D et Optio A30, ont de plus des caractéristiques qui les rapprochent : la marque, le nombre de pixels, la stabilisation, l’agencement des menus et… la couleur du boîtier.

Comparons d’abord ce qui ne l’est pas pour en venir aux capteurs et aux conséquences. Lire la suite…

K10D : mode USER & HDR

Sélection du mode USER du Pentax K10DA la source d’une image HDR, il y a en principe une série de photos réalisées avec des expositions différentes. On peut se contenter de deux images mais normalement, trois c’est mieux et cinq, c’est très bien.

Il y a quelques règles à respecter : garder la même valeur de diaphragme pour toute la série — ce qui impose de faire varier la vitesse — et réduire autant que possible le temps séparant chaque image de la série.

S’il est préférable de travailler avec un pied, on peut obtenir d’excellents résultats à main levée, surtout avec le stabilisateur intégré au K10D.

Enfin, pour être cohérent avec l’objectif à atteindre, il est préférable d’enregistrer les photos au format RAW plutôt qu’en JPEG.

Les adeptes du HDR trouveront un intérêt certain à disposer d’un appareil photo spécialement étudié pour réaliser ce type de prise de vue. C’est là que le mode USER du K10D va venir au service des utilisateurs Pentax en permettant d’enregistrer une configuration dédiée à cette fin disponible d’une simple rotation de la molette de sélection de mode. Lire la suite…

HDR/HDRI : des images à plage dynamique élevée

Exemple typique HDRiTrès en vogue depuis quelques temps, les images HDR (ou HDRI : High dynamic range images) constituent une tentative de réponse à l’étroitesse, somme toute très relative, de la plage de sensibilité des capteurs numériques embarqués dans nos appareils photo actuels.

Cette réponse essentiellement technique a eu vite fait de se poser comme mode d’expression pour certains. Pour beaucoup en tout cas, elle fait office de martingale pour transformer des images banales en “œuvres”.

Pourtant, loin de n’être qu’une possibilité de produire des images d’un mauvais goût prononcé, la technique HDR permet de développer des photos difficiles et de rendre à la scène ce que l’œil du photographe a pu percevoir et qui dépassait les capacités dynamiques de l’appareil. Dans ce sens, cette méthode, ces méthodes, viennent compléter la boîte à outils du photographe numérique qui désire mettre au service de sa production tout ce qui peut contribuer à en améliorer le résultat. Lire la suite…

Le noir et blanc en numérique : le grain

N&B : le grainOn reproche souvent à la photo numérique en noir et blanc son côté trop lisse, trop froid. Un peu le genre de reproches que les amateurs de vinyle faisaient — font encore ? — au CD audio.

Pourtant, si je me souviens bien, à l’époque de l’argentique, si on disposait de film bruités, on cherchait souvent aussi des pellicules qui étaient dépourvues de grain. Ainsi, on peut noter le velouté d’un XP2 ou les tons continus d’un T-Max 100.

Mais il est vrai que le grain apporte souvent une touche supplémentaire à un document noir et blanc et disposer d’un moyen pour le simuler n’est pas une mauvaise chose.

Voyons donc comment réaliser la chose en quelques opérations simples.

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Photoshop Elements 4.0 pour Mac et les masques de fusion

Photoshop Elements et GIMP sont sans doute les plus utilisés des logiciels pour photographe amateur. Je veux dire parmi les photographes amateurs qui ne piratent pas les logiciels qu’ils utilisent.

GIMP est un super logiciel mais par bien des aspects, il est fouillis et son interface laisse à désirer. Les versions localisées en français le sont souvent de façon approximative. Bref.

J’ai préféré acheter Photoshop Elements 4.0 pour Mac après en avoir utilisé une version limitée dans le temps. Il m’a fallu moins de temps pour en tirer d’excellents résultats que celui qu’il faut parfois consacrer à GIMP juste pour trouver une fonction.

Photoshop Elements propose toute la panoplie des outils vraiment indispensables sans avoir à dépenser une somme considérable pour Photoshop, chose qui ne se justifie que pour un usage professionnel ou pour les amateurs fortunés et véritablement experts.

Il ne manque en gros à Photoshop Elements que deux fonctions dont il est vraiment difficile de se passer : l’outil Courbes et les masques de fusion pour les calques d’image.

Si on trouve des plugins (pour Windows) comblant le premier manque, on peut se débrouiller avec ce que propose Elements pour contourner le second.

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