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Pentax K-5 : premières impressions

Je viens de me faire plaisir en faisant l’acquisition d’un Pentax K-5 nu sur eBay.
Suite à un échange, il n’avait qu’une image au compteur. Autant dire qu’il est neuf.

Je n’ai pas encore eu le temps d’en faire le tour, d’autant plus que la météo aujourd’hui n’était pas avec les photographes. Ce que j’ai surtout remarqué en si peu de temps vient de la comparaison avec le K10D et d’un très rapide survol des 420 pages du manuel.

D’abord, c’est un K-5, pas un K5D ; il n’y a plus de raison pour Pentax de signaler que cet appareil est numérique en ajoutant un D à son nom. De plus, l’étiquette sous l’appareil indique Hoya Corporation et non plus Pentax Corporation (Hoya a racheté la marque en 2007).

Ensuite, on remarque immédiatement qu’il est plus petit, plus léger et, surtout, que les boutons sont disposés autrement. Il va falloir s’y faire. Néanmoins, pour l’essentiel, c’est logique et bien disposé et nombre de fonctions sont accessibles de façon assez similaire à ce qu’elles sont sur le K10D.

Dès le premier déclenchement, le bruit de fonctionnement apparaît nettement plus faible et plus feutré que celui de son prédécesseur et le résultat sur le superbe écran de 3 pouces est tout simplement beau.

Poussons un peu plus loin la comparaison (toujours après une prise en mains rapide et avec les réglages d’origine. Je suis loin d’avoir exploré toutes les facettes de ce nouvel appareil).

Les plus

Forcément, en observant la bête, on remarque le mode vidéo représenté par une caméra sur la molette de sélection de mode. Comme ça, ça à l’air pas mal. Sur le dos de l’appareil, c’est beau comme tout. Je n’ai malheureusement pas testé sur ma télé HD faute d’un câble HDMI ad hoc. Sur l’ordinateur, ça saccade un peu (en 1080). Sans soute à cause de la taille de la vidéo ; à l’usage, ça consomme la carte mémoire vitesse V. J’ai essayé de réduire la taille de cette vidéo avec VLC. Ce dernier signale que la vidéo est abimée et propose de la réparer. La lecture semble alors plus fluide mais un clic périodique vient alors polluer la lecture. Je vais faire des essais et je publierai les résultats.

Autre chose qui saute aux yeux, le bouton LV au dos du K-5. Un appui dessus bascule en mode Live View. Facile.

Ce que j’ai remarqué au bout de deux ou trois déclenchements, c’est que le K-5 propose d’enregistrer en RAW même après la prise de vue ; on prend une photo, on active la visualisation et dans le coin supérieur droit, le K-5 indique qu’en appuyant sur le bouton AE-L, on peut enregistrer l’image en RAW. C’est très malin puisque le contenu du capteur est encore présent dans le cache. Ainsi, il est possible de rattraper le coup si on estime que l’image nécessite ce format, ce qui n’est pas toujours évident à anticiper. Voilà une possibilité qui m’enchante.

Enfin, un bouton ISO en bonne et due forme fait son apparition à proximité du déclencheur.

Les moins

La première chose que j’ai faite, c’est de chercher mes marques, donc l’emplacement des boutons. On retrouve tout sauf le bouton Fn qui permettait un accès rapide à un ensemble de fonctions, le bouton de bracketing et le bouton de contrôle de la réduction des vibrations (SR On-Off).

En première analyse, la touche Fn n’est plus nécessaire avec la mise en place des touches dites directes. Il s’agit des touches de direction qui donnent accès directement aux fonctions (quand leur fonction directionnelle n’est pas mise en jeu) sans passage par la touche Fn. Le bracketing, s’il n’est plus accessible directement, est dissimulé pas loin derrière la touche direct de mode de déclenchement (flèche vers le haut). Il est aussi possible de passer par un des modes d’affichage INFO. Autre manque, le bouton SR On-Off. Le K-5 est pourtant pourvu du logo SR. Un parcours des menus permet de voir qu’il est possible quand même de le désactiver. Pentax a sans doute estimé que la désactivation n’était plus une fonction prépondérante au point de lui réserver un bouton. Ça se discute.

À la lecture de la documentation, on apprend que la stabilisation a lieu aussi bien en X et en Y qu’en rotation. Du coup, s’en passer n’est pas nécessairement un bonne chose. Ça consomme, certes, mais l’autonomie (annoncée) du K-5 permet de ne pas trop se prendre la tête avec ça. Le parti pris de Pentax semble donc se tenir.

Autre chose qui manque tout de suite (surtout quand on joue avec le zinzin au début), c’est la suppression groupée. Avec le K10D, c’était facile et évident. Avec le K-5, il faut faire pus de manipulations. Il y a donc moins de risques de faire une erreur mais ça ne m’est jamais arrivé avec le K10D. Bon, c’est pas tous les jours qu’on a besoin de ça mais quand même.

Enfin, si les boutons semblent plus ajustés que sur le K10D, la molette de sélection du mode de mise au point AF est moins pratique. Je n’arrive plus à l’actionner d’un simple mouvement du pouce et il me faut décoller l’œil du viseur pour changer. La porte derrière laquelle s’insère la carte mémoire n’a plus de verrou et de simples volets caoutchouc masquent certaines prises, là ou une porte les protégeaient sur le K10D. Est-ce une mesure d’économie ou un changement suite à un retour d’expérience ?